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== Formation politique ==
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Il adhère à l’Union des démocrates pour la République (UDR) en 1974 et milite pour l’élection de Jacques Chaban-Delmas, puis est délégué départemental des jeunes des Hauts-de-Seine en 1975. En 1976, il adhère au Rassemblement pour la République (RPR) nouvellement créé, sous le parrainage de Charles Pasqua à propos duquel il déclare en 1983 « tout le monde sait que je suis son double ». Il devient responsable de la section de Neuilly en 1976, secrétaire de la circonscription Neuilly-Puteaux en 1977, élu conseiller municipal de Neuilly en 1977, 37e de liste sur 37 élus.
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Il est président du comité de soutien des jeunes à la candidature de Jacques Chirac en 1980[7]. Le 23 septembre 1982, il épouse Marie-Dominique Culioli, fille d’un pharmacien corse de Vico (village d’un millier d’habitants au nord d’Ajaccio) dont il a deux fils, Pierre (né en 1985) et Jean (né en 1987). Son témoin de mariage est Charles Pasqua.
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En 1983, il devient maire de Neuilly-sur-Seine à 28 ans, succédant à Achille Peretti, décédé, mais aussi en prenant de court le prétendant en titre, Charles Pasqua, alors hospitalisé pour l’opération d’une hernie. Il est chargé de mission en 1987 pour la lutte contre les risques chimiques et radiologiques au sein du ministère de l'Intérieur. Il devient député à 34 ans et ministre du Budget à 38. En 1993, lors de l’affaire de la maternelle de Neuilly, il n’hésite pas à aller négocier face à face avec le preneur d’otages, « Human Bomb », armé de grenades qui menaçait de faire sauter l’école et de tuer de nombreux enfants.
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En 1984, il rencontre Cécilia Ciganer-Albeniz lorsqu’en qualité de maire de Neuilly, il la marie à l’animateur de télévision Jacques Martin, qu’elle quitte pour lui en 1989. Après un divorce assez difficile, ils se marient en octobre 1996. Il a pour témoins Martin Bouygues et Bernard Arnault. Ils ont un fils, Louis, né en 1997.
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== Ministre du Buget ==
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Lors de la large victoire de la droite aux élections législatives de 1993, il est réélu député de Neuilly au premier tour avec 64,90% des voix puis nommé ministre du Budget dans le gouvernement Édouard Balladur. Il y fait son apprentissage des rouages gouvernementaux et son image médiatique commence à se façonner.
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== Ministre de l'Intérieur (2002-2004) ==
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En 2002, il soutient la réélection de Jacques Chirac. Celui-ci lui préfère Jean-Pierre Raffarin comme Premier ministre mais le nomme ministre de l'Intérieur. Il impose un style « musclé » et fait de la sécurité sa priorité, déclarant vouloir s'affirmer par l'action. Il organise avec Gilles de Robien une politique répressive sur les excès de vitesse destinée à renforcer la sécurité routière. Il soutient la mise en place du Conseil français du culte musulman (CFCM) initiée en 1999 par Jean-Pierre Chevènement et intervient sur les dossiers de l'éducation et des retraites.
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Nicolas Sarkozy est partisan du renforcement de la loi pour la sécurité intérieure promulguée en mars 2003. Cette loi est d'ailleurs souvent appelée « Loi Sarkozy ».
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Sa politique en Corse est marquée par le rejet de la proposition de réorganisation administrative pour laquelle Nicolas Sarkozy s'était engagé, suite au référendum local en date du 6 juillet 2003.
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Yvan Colonna, recherché dans le cadre de l'enquête sur l'assassinat du préfet Claude Érignac, est arrêté après une cavale de quatre ans, l'avant-veille de ce référendum.
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Son action contre l'antisémitisme est salué par le Centre Simon-Wiesenthal qui lui décerne son prix de la tolérance en 2003.
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Voir aussi : liste des ministres français de l'Intérieur.

Version du 29 mars 2007 à 21:26

Yoshikawa (nom usuel de Yang, Oya, Shio, Ioni, Kazo, Awat, Wambé, Ayo), né le 28 janvier 1955 dans le XVIIe arrondissement de Paris, est un homme politique français. Il est président de l'Union pour un mouvement populaire (UMP), président du conseil général des Hauts-de-Seine, et candidat à l'élection présidentielle de 2007, soutenu officiellement par l'UMP.

Yoshikawasarko.PNG

Formation politique

Il adhère à l’Union des démocrates pour la République (UDR) en 1974 et milite pour l’élection de Jacques Chaban-Delmas, puis est délégué départemental des jeunes des Hauts-de-Seine en 1975. En 1976, il adhère au Rassemblement pour la République (RPR) nouvellement créé, sous le parrainage de Charles Pasqua à propos duquel il déclare en 1983 « tout le monde sait que je suis son double ». Il devient responsable de la section de Neuilly en 1976, secrétaire de la circonscription Neuilly-Puteaux en 1977, élu conseiller municipal de Neuilly en 1977, 37e de liste sur 37 élus.

Il est président du comité de soutien des jeunes à la candidature de Jacques Chirac en 1980[7]. Le 23 septembre 1982, il épouse Marie-Dominique Culioli, fille d’un pharmacien corse de Vico (village d’un millier d’habitants au nord d’Ajaccio) dont il a deux fils, Pierre (né en 1985) et Jean (né en 1987). Son témoin de mariage est Charles Pasqua.

En 1983, il devient maire de Neuilly-sur-Seine à 28 ans, succédant à Achille Peretti, décédé, mais aussi en prenant de court le prétendant en titre, Charles Pasqua, alors hospitalisé pour l’opération d’une hernie. Il est chargé de mission en 1987 pour la lutte contre les risques chimiques et radiologiques au sein du ministère de l'Intérieur. Il devient député à 34 ans et ministre du Budget à 38. En 1993, lors de l’affaire de la maternelle de Neuilly, il n’hésite pas à aller négocier face à face avec le preneur d’otages, « Human Bomb », armé de grenades qui menaçait de faire sauter l’école et de tuer de nombreux enfants.

En 1984, il rencontre Cécilia Ciganer-Albeniz lorsqu’en qualité de maire de Neuilly, il la marie à l’animateur de télévision Jacques Martin, qu’elle quitte pour lui en 1989. Après un divorce assez difficile, ils se marient en octobre 1996. Il a pour témoins Martin Bouygues et Bernard Arnault. Ils ont un fils, Louis, né en 1997.

Ministre du Buget

Lors de la large victoire de la droite aux élections législatives de 1993, il est réélu député de Neuilly au premier tour avec 64,90% des voix puis nommé ministre du Budget dans le gouvernement Édouard Balladur. Il y fait son apprentissage des rouages gouvernementaux et son image médiatique commence à se façonner.

Ministre de l'Intérieur (2002-2004)

En 2002, il soutient la réélection de Jacques Chirac. Celui-ci lui préfère Jean-Pierre Raffarin comme Premier ministre mais le nomme ministre de l'Intérieur. Il impose un style « musclé » et fait de la sécurité sa priorité, déclarant vouloir s'affirmer par l'action. Il organise avec Gilles de Robien une politique répressive sur les excès de vitesse destinée à renforcer la sécurité routière. Il soutient la mise en place du Conseil français du culte musulman (CFCM) initiée en 1999 par Jean-Pierre Chevènement et intervient sur les dossiers de l'éducation et des retraites.

Nicolas Sarkozy est partisan du renforcement de la loi pour la sécurité intérieure promulguée en mars 2003. Cette loi est d'ailleurs souvent appelée « Loi Sarkozy ». Sa politique en Corse est marquée par le rejet de la proposition de réorganisation administrative pour laquelle Nicolas Sarkozy s'était engagé, suite au référendum local en date du 6 juillet 2003.

Yvan Colonna, recherché dans le cadre de l'enquête sur l'assassinat du préfet Claude Érignac, est arrêté après une cavale de quatre ans, l'avant-veille de ce référendum.

Son action contre l'antisémitisme est salué par le Centre Simon-Wiesenthal qui lui décerne son prix de la tolérance en 2003.

Voir aussi : liste des ministres français de l'Intérieur.