Maroc : Différence entre versions

De WiKoreus
Aller à : navigation, rechercher
(Nouvelle page : Le Maroc, officiellement Royaume du Maroc (المملكة المغربية) est un pays situé au nord-ouest de l’Afrique appartenant au Maghreb. Il est bordé par l’océan Atlan...)
 
(Copier coller de wikipédia.... ça serre à rien)
Ligne 1 : Ligne 1 :
Le Maroc, officiellement Royaume du Maroc (المملكة المغربية) est un pays situé au nord-ouest de l’Afrique appartenant au Maghreb. Il est bordé par l’océan Atlantique à l’ouest, par le détroit de Gibraltar et la mer Méditerranée au nord, par l’Algérie à l’est, et de facto au sud par la Mauritanie au delà du Sahara occidental contesté.
 
  
Le Maroc a pour capitale Rabat.
 
 
Le régime politique du Maroc est une monarchie constitutionnelle dont le souverain actuel est Mohammed VI. Le Maroc est membre d’un bon nombre d’organisations dont, notamment, l’Union du Grand Maghreb, la Francophonie,et l’Organisation de la conférence islamique. Le Maroc est le seul pays d'Afrique qui n'est pas actuellement membre de l'Union Africaine.
 
Sommaire
 
[masquer]
 
 
    * 1 Étymologie
 
    * 2 Histoire
 
          o 2.1 Préhistoire et protohistoire
 
          o 2.2 Le Maroc antique
 
          o 2.3 De la conquête arabe aux troubles anarchiques
 
          o 2.4 Dynastie almoravide
 
          o 2.5 Dynastie almohade
 
    * 3 Politique
 
          o 3.1 Droit des femmes
 
          o 3.2 Organisations internationales
 
          o 3.3 Rangs internationaux
 
          o 3.4 Forces armées royales marocaines
 
                + 3.4.1 Gendarmerie royale marocaine
 
    * 4 Géographie
 
          o 4.1 Géographie physique
 
          o 4.2 Frontières terrestres
 
          o 4.3 Climat
 
          o 4.4 L'Environnement
 
          o 4.5 Géographie humaine
 
                + 4.5.1 Subdivisions
 
                + 4.5.2 Villes principales
 
    * 5 Économie
 
          o 5.1 Chômage
 
          o 5.2 Le Chanvre
 
          o 5.3 Tourisme
 
          o 5.4 Transport
 
          o 5.5 Opérateurs de télécommunications
 
    * 6 Médias
 
          o 6.1 Privés
 
          o 6.2 Publics
 
    * 7 Démographie
 
    * 8 Immigration
 
    * 9 Culture
 
          o 9.1 Gastronomie
 
          o 9.2 Musique
 
          o 9.3 Littérature
 
          o 9.4 Religion
 
          o 9.5 Sports
 
    * 10 Défis du Maroc du XXIe siècle
 
          o 10.1 Intégrité territoriale
 
          o 10.2 Terrorisme
 
    * 11 Monuments et lieux remarquables
 
    * 12 Codes
 
    * 13 Voir aussi
 
          o 13.1 Notes, sources et références
 
          o 13.2 Liens externes
 
 
Étymologie
 
 
Le Maroc {المغرب "Al Maghrib" en arabe, qui veut dire« le couchant » ou « l’occident ») , ou plus complètement Al-Maghrib Al-Aqsa (المغرب الاقصى, ce qui se définit par « le couchant lointain » ou « l’extrême occident »), appellation permettant de faire la distinction entre les deux entités (les pays du maghreb et royaume du maghreb (çad: maroc)). Le Maroc est appelé en tamazight M'ghrib que ce soit, en tamazight de l'atlas, tachelhit ou tarifit.
 
 
Le nom français Maroc dérive lui de la prononciation espagnole de Marrakech, Marruecos, ville du centre du pays fondée en 1062 et qui fut la capitale de trois dynasties (Almoravides, Almohades et Saadienne). De cette prononciation dérive également Marrocos (en portugais), Morocco (en anglais), et Marokko (en allemand, norvégien et néerlandais), les Persans l’appelant carrément Marakech. Les Turcs, eux, l’appellent Fas qui vient de l’ancienne capitale du Maroc sous la dynastie alaouite (avant 1912), Fès.
 
 
Dans l’Antiquité, les Grecs appelaient les habitants de la région les Maurusiens. À partir de cette appellation, la région (Maroc et Algérie occidentale) sera connue sous le nom de Maurétanie, avec Volubilis pour capitale. La région sera divisée en deux provinces par les Romains.
 
 
Le Maroc est le pays où les grecs anciens situaient le mythique jardin des Hespérides.
 
 
Histoire
 
Icône de détail Article détaillé : Histoire du Maroc.
 
 
Préhistoire et protohistoire
 
 
Les premières traces d'une présence d'hominidés sur le territoire marocain datent d'environ 700 000 ans. De cette période dite acheuléenne, on a retrouvé un certain nombre d'outils, notamment dans la plaine de la Chaouïa et plus précisément à proximité immédiate de l'agglomération casablancaise. Outre l'outillage, on a découvert un certain nombre de fragments humains notamment dans les carrières Thomas (mandibules, maxillaires et fragments crâniens d'Homo erectus). De l'époque moustérienne (120 000 à 40 000 avant l'ère chrétienne), le site le plus explicite est celui de Jbel lrhoud situé à mi-chemin entre les villes modernes de Marrakech et de Safi et où ont été découvert deux crânes d'hominidés, des outils associés à l'industrie levalloiso-moustérienne ainsi que d'importants restes d'animaux aujourd'hui disparus.
 
Extension de la culture ibéromaurisienne
 
Extension de la culture ibéromaurisienne
 
 
L'époque atérienne (40 000 avant JC) a apporté son lot d'objets pédonculés retrouvés dans de nombreuses grottes situées sur le littoral atlantique (Dar Soltane 2). Néanmoins cette période a surtout été marquée par de profonds bouleversements climatiques ayant entrainé une désertification sans précédent du territoire marocain ainsi que la raréfaction voire la disparition d'un grand nombre d'espèces animales et végétales. Cette dynamique a cependant été contrecarrée par le rempart naturel que constitue la chaîne de l'Atlas, que ce soit au Maroc ou dans le reste du Maghreb. L'arrivée d'Homo sapiens au Maghreb a été démontrée antérieure à l'Épipaléolithique puisque les inscriptions atériennes ne sont pas l'oeuvre d'hommes de Néanderthal (dont l'aire a été restreinte au seul continent européen) mais bel et bien d'Homo sapiens présentant des caractéristiques archaïques.
 
 
Il y a environ 21 000 ans, la "civilisation" Ibéromaurusienne voit le jour. Elle se caractérise par des rites funéraires plutôt évolués et par un raffinement de l'outillage utilisé. Néanmoins, il n'est bien sur pas encore question d'agriculture. La grotte de Taforalt dans la région d'Oujda correspond au plus grand gisement de l'époque.
 
 
Cette civilisation se maintient et se répand sur l'ensemble du Maghreb avant de se métisser progressivement vers le neuvième millénaire avant notre ère avec les populations capsiennes, ancêtres des Berbères modernes. Les premiers éléments retrouvés et datant de cette période (Néolithique) datent d'environ 6000 ans. Ceux-ci témoignent d'une sédentarisation déjà avancée ainsi que d'une maitrise relative des techniques agricoles.
 
 
Le Maroc antique
 
 
A partir des années - 3000 se développe au Maroc la culture campaniforme. Dès lors le Maroc entre dans l'âge du bronze et on assiste à la diffusion d'une céramique noire spécifique dont la présence est attestée dans un certain nombre de sépultures de la région rifaine.
 
 
A partir du XIe siècle av. J.-C., les hardis commerçants Phéniciens atteignent les côtes marocaines et notamment la côte atlantique. Ils fondèrent de nombreux comptoirs qui serviront de bases à de nombreuses cités romaines puis arabes (dont les principaux furent Tingis et Lixus, actuelles Tanger et Larache). Au passage, c'est à cette période déja que l'on date les toutes premières installation de populations juives au Maroc
 
Icône de détail Article détaillé : Liste des villes au Maroc fondées par les Phéniciens.
 
 
L'autonomie progressive de Carthage profitera aux comptoirs fondés sur les côtes marocaines dans la mesure où ils seront davantage mis en valeur du fait de la proximité relative avec la capitale. L'influence punique se fit grandement sentir auprès des populations indigènes dont l'organisation s'améliore parallèlement. Ainsi les tribus berbères se fédèrent progressivement, fondant des royaumes cohérents dont le premier sera le royaume de Maurétanie d'abord confiné dans le nord de l'actuel Maroc.
 
 
Du fait du soutien apporté par la Maurétanie à l'Empire Romain lors de la destruction de Carthage, il se nouera une étroite amitié entre les deux entités (d'où l'éviction du chef numide Jugurtha). Lors d'une invitation de Ptolémée de Maurétanie à Rome, ce dernier est assassiné par l'empereur Caligula ce qui entrainera après deux années de troubles une annexion de la Maurétanie (42 ap J.-C.) que l'on désignera dès lors sous le nom de Maurétanie Tingitane. Là encore, seul le nord de l'actuel territoire marocain est effectivement sous contrôle romain, le reste du territoire demeurant berbère. Ils fonderont la prospère cité de Volubilis (non loin de l'actuelle Meknès véritable emblème de cette période. Néanmoins la capitale administrative demeurera Tingis, future Tanger. Durant toute cette période il sera laissé une grande autonomie aux différentes tribus mais la constante pression des tribus méridionales aura progressivement raison de la Maurétanie Tingitane puisqu'au IIIe siècle elle en sera réduite à la côte nord et à Sala (actuelle Salé).
 
Bassins à mosaïques à Volubilis
 
Bassins à mosaïques à Volubilis
 
 
En 429, des tribus Vandales traversent le Détroit de Gibraltar mais dans leur imperturbable course vers ce qui demeurait de la mythique Carthage, ils ne contrôleront guère que le littoral méditerranéen, se désintéressant de l'intérieur des terres. Un siècle plus tard, les Byzantins, désireux d'anéantir le royaume vandale pacifieront le nord du territoire, désenclavant par la même occasion les tribus berbères du reste du pays.
 
 
De la conquête arabe aux troubles anarchiques
 
 
En 649, le Maghreb est victime des premiers assauts arabes mais ce n'est que 35 ans plus tard que l'on assiste à une véritable pénétration du territoire marocain. Les puissantes tribus berbères installées aussi bien dans les contreforts montagneux de l'Atlas et du Rif que dans les fertiles plaines atlantiques soutiendront dans un premier temps les Byzantins installés sur les côtes méditerranéennes qu'ils préfèreront aux arabes notamment à cause d'erreurs diplomatiques. La destruction des installations byzantines aux alentours de l'an 700 portera un coup dur à la résistance berbère qui se convertira dès lors massivement à l'islam (les berbères au Maroc étaient très faiblement christianisés mais les populations juives ne se convertirent que très faiblement à l'islam). Par ailleurs, l'islam ne sera dès lors plus jamais contesté au Maroc, contrairement à ce qui a pu se passer en Algérie ou en Tunisie. D'autre part, l'année 708 correspond à l'intégration du Maroc au sein de l'Empire Omeyyade. Dans le sillage des succès marocains, les armées arabes traverseront le Détroit de Gibraltar sous le commandement de Tariq ibn Ziyad et atteindront la Navarre dès 715.
 
 
En 740, les tribus berbères adoptent le kharijisme jugé plus proche des principes de "démocratie tribale" que la doctrine omeyyade. Le califat qui refuse cette hérésie se replie, fragilisé depuis Damas par l'irrésistible ascension des Abbassides. Le Maroc connait l'anarchie.
 
Vue de la cour centrale de la Mosquée Quaraouiyine
 
Vue de la cour centrale de la Mosquée Quaraouiyine
 
Icône de détail Article détaillé : Dynastie Idrisside.
 
 
L'histoire des Idrissides est indissociable de la personne d'Idriss Ier, descendant d'Ali, gendre du prophète et qui fuyant les massacres dont était victime son entourage et sa famille vint se réfugier dans le Moyen Atlas, à Volubilis, ancienne cité romaine déchue. Obtenant l'aval des tribus locales, il fonda en 789 la ville de Fès dans la plaine du Saïss dont il fit la capitale de son nouveau royaume, le Maroc, proclamé en 791. Assassiné par un envoyé du calife Haroun ar-Rachid, son fils Idris II lui succède après une régence. Il étend sa capitale ainsi que son royaume et avance au-delà de Tlemcen, pris par son père dès 789 et assujettit de nombreuses tribus Zenata. Son successeur Mohammed fera construire la prestigieuse mosquée Quaraouiyine, une des toutes premières universités de l'Histoire. A cette période, Fès devient un des principaux centres intellectuels du monde arabe et attire d'éminents scientifiques et théologiens. Le royaume du Maroc étend régulièrement ses frontières mais se retrouve menacé par la puissante dynastie des Fatimides à l'est. Indiqués califes de Cordoue au début du Xe siècle, les Idrissides subiront également au nord la pression des Omeyyades. En 985, les Fatimides et leurs vassaux d'Algérie poussent les Idrissides à se réfugier en Andalousie.
 
 
Dès le milieu du Xe siècle, l'affaiblissement des Idrissides du fait non seulement des pressions externes mais surtout des dissensions internes entraine un regain d'activité des grandes tribus berbères qui fondent et conquièrent de nombreuses cités. Les états de Sijilmassa dans le sud et de Nekor dans le nord se maintiennent et gagnent de l'ampleur durant cette période. Néanmoins le Maroc durant cette période perd se sa cohérence et la multiplication des états Zénètes ne fait qu'accentuer l'anarchie qui règne au Maroc. Cette période complexe demeure malconnue.
 
 
Dynastie almoravide
 
Icône de détail Article détaillé : Almoravides.
 
 
Alors que le "Maroc utile" est en proie aux convoitises des entités politiques voisines ainsi qu'aux déchirements internes, trois grandes tribus berbères se partagent les régions sahariennes. Les Lemtouna, Massoufa et Goddala (ou Gadala, lointains descendants des antiques Gétules), tous trois membres de la confédération Sanhadja et islamisés deux siècles et demi plus tôt, guerroient et vagabondent régulièrement en direction du sud où ils menacent l'empire du Ghana et d'autres états soudanais. De la tribu Lemtouna, l'émir Yahya Ibn Ibrahim se rend vers 1035 accomplir le pèlerinage à La Mecque. Là bas, il prend conscience de la nécessité de parfaire l'islam de ses congénères des régions de l'Adrar. En halte à Kairouan, il tente pour cela d'obtenir un appui logistique de la part d'éminences religieuses locales, mais sans résultat. Ce sera dans la région de Taroudant qu'un dénommé Ou Agg ben Zellou lui indiqua l'existence d'un prédicateur dans le désert, un certain Abdallah Ibn Yasin. Yahya Ibn Ibrahim et Abdallah Ibn Yasin s'en retournèrent donc tous deux dans l'Adrar convertir les Djoudala (tribu des Lemtouna) au malékisme puritain. Si au départ leurs enseignements sont plutôt bien accueillis, leur austérité et leurs méthodes radicales (instruments de musique et habits de couleurs vives bannis) finirent par lasser. Yahya Ibn Ibrahim et Abdallah Ibn Yasin errèrent donc dans le désert et s'en allèrent donc fonder un ribat sur l'île de Tidra entre la baie du Lévrier et le cap Timiris. Là ils conceptualisèrent une véritable doctrine qui leur valut le nom d'Almoravides (de Al-murabitun, المرابطون), les gens du ribat.
 
 
Le climat d'exaltation mystique qui régnait au couvent militaire attira de nombreux fidèles de toutes les contrées du Sahara occidental et même au-delà. De 1042 à 1052, les Almoravides conquièrent tout le Sahara occidental et tournent leurs regard vers le nord. Yahya Ibn Ibrahim fut tué et remplacé par Abu Bakr Ibn Omar. Dès lors l'expansion des Almoravides est irrésistible. Aoudaghost, place forte de l'empire du Ghana et importante étape du commerce transaharien est prise et détruite. L'année suivante, c'est au tour de Sijilmassa de céder à la pression almoravide et de voir ses maîtres zénètes impitoyablement exterminés. La même année (1056), Taroudant et le Souss entier se rendent aux envahisseurs. Les Almoravides n'ont alors qu'une idée : soumettre les plaines fertiles du Maroc utile et les intrépides tribus de l'Atlas. Néanmoins, les combats contre les hérétiques Berghouata s'éternisent et s'avèrent plus ardus que prévu. Yahya Ibn Ibrahim est même mortellement blessé et inhumé sur un des affluents du Bou Regreg. Abou Bakr doit alors se rendre à nouveau dans le désert pour mettre fin à des luttes intestines et il confie alors le commandement des terres septentrionales nouvellement conquises à son cousin, un certain Youssef Ibn Tachfin. En 1072, ce dernier empêche le retour d'Abou Bakr et fait dès lors de Marrakech, fondée deux ans plus tôt, sa capitale. La rigueur morale de ces "Voilés" et leur attachement aux valeurs de l'islam attira les nombreux déçus des années du climat d'anarchie ambiant et Youssef Ibn Tachfin constitua sans mal une armée de 20 000 hommes qu'il arma d'arbalètes. Toutefois, la soumission des intrépides tribus zénètes ne fut pas des plus aisées. Ces derniers se rallièrent même ponctuellement aux élites bourgeoises de Fès et de Tétouan, bien décidées à repousser ces tribus dont le puritanisme était aux antipodes des aspirations de raffinement et de luxe qu'ils avaient importé d'Andalousie. Des villes du nord, Meknès tomba la première, puis ce fut au tour de Fès (1060 ou 1061), des villes du Rif, de Tlemcen (1069) et enfin d'Oujda (1081). Tanger et Ceuta, fiefs de la dynastie hammudite de Malaga ne cédèrent que vers 1084 après un éprouvant siège et subirent de terribles supplices. A l'est, les Almoravides avancèrent jusqu'à Alger (Ténès et Oran furent gagnées en 1082).
 
Tombeau du célèbre prince et poète Al Mutamid Ibn Abbad, condamné à finir sa vie dans une prison d'Aghmat au sud de Marrakech
 
Tombeau du célèbre prince et poète Al Mutamid Ibn Abbad, condamné à finir sa vie dans une prison d'Aghmat au sud de Marrakech
 
 
Alors que dans la brillante Andalousie, les princes musulmans subissaient les premiers revers face aux chrétiens ligués autour de la personne d'Alphonse VI, les extraordinaires prouesses militaires de ces "Voilés" aux mœurs rigides résonnent comme une bénédiction. Al-Muttawakil de la Taifa de Badajoz fait appel aux Almoravides dès 1079. En 1082, c'est au tour d'Al Mutamid Ibn Abbad de solliciter les maîtres du Maroc. En 1086, pour répondre à ces appels et pour enrayer la "décadence" civilisationelle d'Al-andalus (arts florissants, consommation de vin ...), Youssef Ibn Tachfin fait embarquer de Ceuta la bagatelle de 7000 cavaliers et 12 000 fantassins. Rapidement, les rois des différentes taifas rallient les armées almoravides. Les victoires s'enchainent et les armées d'Alphonse VI sont mises en déroutes non loin de Badajoz le 23 octobre 1086. Youssef Ibn Tachfin rentre au Maroc régler des affaires internes mais le désordre en Andalousie le pousse à revenir. Il est néanmoins poussé par les fakihs à revenir, du fait des difficultés lors du siège à Aledo et surtout des divisions entre taifas qu'il considérait personnellement comme une honte pour l'islam. En 1090, un concile almoravide à Algésiras déclara la guerre aux reyes de taifas accusés d'impiété. L'alliance de certains de ces derniers avec des princes chrétiens n'empêcha pourtant pas l'irrésistible avancée des Almoravides à Al-andalus, qui s'acheva en 1094 avec la prise de Badajoz et l'impitoyable mise à mort d'Al-Mutawakil et de sa famille. Les victoires s'enchainent encore face au Cid retranché à Valence.
 
 
En 1106, après la prise de Valence et alors que les Baléares sont occupées, Youssef Ibn Tachfin décède et son fils, Ali Ben Youssef hérite du trône. Fils d'une esclave chrétienne affranchie, il devient par la même occasion maître d'un empire s'étendant du Tage au fleuve Sénégal, des côtes algériennes à Tombouctou. Il nomme son frère Temyn gouverneur d'Al-andalus. Les armées almoravides défont Sancho, fils d'Alphonse VI lors du siège du château d'Uclès. Alphonse VI décèdera l'année suivante, en 1109. Ali revient alors en Andalousie et remporte les sièges de Madrid, Guadalajara et Talavera. A l'ouest, les armées almoravides poussent jusqu'à Porto, menaçant même les côtes galiciennes. A l'est, les Baléares servent de base logistique aux razzias menées contre Barcelone. Cependant, les innombrables exploits militaires ne parviennent pas à pallier le mécontentement ambiant en Andalousie où le fragile équilibre entre Mozarabes, juifs et Arabes est quelque peu rompu par la rigueur religieuse imposée par les conquérants. L'autodafé des écrits du très populaire Al-Ghazali ne fait qu'amplifier le malaise des élites culturelles, nostalgiques de l'âge d'or du califat omeyyade. La sollicitation par l'armée divine des milices chrétiennes de Reverter pour maintenir l'ordre au Maroc même est mal comprise par les tribus montagnardes du Haut-Atlas, de jour en jour plus mécontentes de l'autoritarisme almoravide.
 
 
 
Dynastie almohade
 
Icône de détail Article détaillé : Almohades.
 
 
La dynastie des Almohades, dite la cinquième Maure, berbère et musulmane est issue d'un mouvement de réforme religieuse, qui règne sur le Maghreb et la Péninsule Ibérique musulmane de 1147 à 1269. Les Almohades se développent en réaction aux Almoravides qui dominent depuis Marrakech l'actuel Maroc et la Péninsule Ibérique musulmane puis leur succèdent.
 
 
Les Almohades sont bordés par l’océan Atlantique à l’ouest, par le Portugal, Couronne de Castille et Couronne d'Aragon au nord, par Ayyoubides et Fezzan à l’est, et de facto au sud par Sahara (Ibadites et Banu Hassan).
 
 
Empire Idrisside (788-974).
 
 
 
Empire Almoravides (1073-1147).
 
 
 
Empire Saadi (1554 - 1659).
 
 
 
protectorat (1912 - 1956).
 
 
Politique
 
Le roi Mohammed VI et le président américain George W. Bush, le 23 avril 2002 à la Maison Blanche.
 
Le roi Mohammed VI et le président américain George W. Bush, le 23 avril 2002 à la Maison Blanche.
 
Icône de détail Articles détaillés : Politique du Maroc et Liste des partis politiques au Maroc.
 
 
Le Maroc est une monarchie constitutionnelle . Sa constitution est celle proclamée en décembre 1962 par Hassan II. Elle a été modifiée et enrichie à 4 reprises en 1970, 1972, 1992 et 1996, augmentant les pouvoirs du parlement bien que ceux-ci restent toujours limités sur certains points.
 
 
En effet, l’essentiel du pouvoir est concentré entre les mains du roi, monarque héréditaire, qui nomme le premier ministre en tenant compte de la majorité du parlement.
 
 
Actuellement, le pouvoir exécutif est exercé par le gouvernement. Le pouvoir législatif, bicaméral, est exercé par la chambre des représentants composée de 325 membres élus tous les cinq ans au suffrage universel, et la chambre des conseillers qui comprend 270 membres renouvelés par tiers tous les trois ans.
 
 
La justice est le troisième pouvoir. Ce pouvoir en forte mutation depuis quelque années, grâce à la création de nouvelles juridictions spécialisées( tribunaux administratifs, tribunaux de commerce).
 
 
Droit des femmes
 
Icône de détail Articles connexes : Droits de l'homme au Maroc et Moudawana.
 
 
Depuis la venue au trône de Mohammed VI, des réformes sur la condition de la femme ont été accomplies. Suite aux luttes du mouvement féminin et du mouvement démocratique et malgré la farouche résistance opposée par le mouvement intégriste et les conservateurs. Le roi Mohammed VI a joué un rôle d’arbitre en sa qualité de commandeur des croyants qui lui est conféré par la constitution marocaine. Il constitua une commission consultative royale qu’il a chargé de répondre aux attentes des militantes féminines qui avaient dénoncé toutes les injustices endurées par les femmes marocaines. Après des concertations avec toutes les parties concernées qui ont duré près de trente mois, c’est le roi qui a tranché en présentant devant le parlement, le 10 octobre 2003, le nouveau projet de code de la famille, appelé Moudawana, qui a été discuté, amendé et adopté à l’unanimité par toutes les forces représentées au parlement en janvier 2004.
 
 
Le nouveau code de la famille est fondé sur l’égalité entre les sexes et abolit la tutelle exercée sur les femmes. La notion de « chef de famille » est abolie et remplacée par la co-responsabilité entre les époux.
 
 
Le mariage d’une jeune femme n'était possible qu'en présence de son père en tant que tuteur, seules les filles ayant perdu leur père pouvaient se marier sans tutelle : désormais, une femme peut se marier en toute liberté que son père soit vivant ou décédé. L’âge légal de mariage pour la jeune femme a été revu à la hausse : il est maintenant de dix-huit ans pour les filles et les garçons au lieu de quinze ans auparavant pour les filles. Enfin, et cela représente une grande avancée, la femme mariée a le droit d’obtenir le divorce de son mari sans être obligée comme c’était le cas auparavant de fournir des preuves et des témoignages pour justifier les raisons de sa demande.
 
 
En 2006, un nouveau chapitre ajouté au code de la Famille, rend possible pour la mère marocaine de transmettre la nationalité marocaine de plein droit et automatiquement à ses enfants nés de père étranger, dans le cadre d'un mariage.
 
 
Le mariage de la marocaine musulmane n’est légal qu'avec un époux musulman, et un marocain musulman ne peut se marier avec une non-musulmane, sauf si sa religion est monothéiste.
 
 
Les marocains de confession juive sont soumis aux règles du statut personnel hébraïque marocain[5].
 
 
En 2007, le pays compte un taux d’analphabétisme à l’échelle nationale de 37 % [6] plus élevé chez les femmes et en milieu rural . Le taux d’activité s’élève à 76,9 % chez les hommes contre 47,9 % chez les femmes[7].
 
 
Organisations internationales
 
 
Le Maroc est membre fondateur :
 
 
    * de l’Organisation de l'unité africaine (OUA devenue Union africaine) s’est retiré en 1984 pour protester contre l’admission de la "République arabe sahraouie démocratique"[8] ;
 
    * du comité Al Qods dont la présidence est assurée par le roi marocain.
 
 
Le Maroc fait aussi partie de différentes organisations internationales, dont la Banque africaine de développement, l’Organisation des Nations unies, l’Organisation internationale de la francophonie, l’Organisation mondiale de la santé, l’Organisation mondiale du commerce.
 
 
Rangs internationaux
 
 
L’indice de développement humain du Maroc en 2007(0,646, catégorie « moyen ») le classe à la 126e place.
 
 
En 2007, l’indice de pauvreté humaine IPH-1 classe le Maroc à la 61e place sur 108 pays avec un taux de pauvreté de 33,4 %, [9].
 
 
Standard & Poor's (S&P) a revu à la hausse la cote financière du Maroc en haussant la note de sa dette de BB à BB+ en 2005 alors que Fitch Ratings a attribué le 19 avril 2007 l’Investment grade au Royaume du Maroc. Selon cette agence, la cote attribuée au Maroc reflète les progrès remarquables accomplis aussi bien sur le plan politique, économique que social au cours des dernières années, ce qui s’est traduit par des améliorations sensibles du niveau de vie.
 
 
Forces armées royales marocaines
 
 
    * Forces aériennes royales ou les Forces royales air marocaines
 
    * Armée royale
 
    * Marine royale
 
    * Garde royale marocaine
 
    * Forces spéciales marocaines
 
    * Forces auxiliaires marocaines
 
    * Gendarmerie royale marocaine
 
 
Gendarmerie royale marocaine
 
 
    * Armée de terre de la gendarmerie marocaine
 
    * Armée de l'air de la gendarmerie marocaine
 
    * Marine de la gendarmerie marocaine
 
 
 
Géographie
 
Photo satellite du Maroc
 
Photo satellite du Maroc
 
 
Géographie physique
 
Icône de détail Article détaillé : Géographie du Maroc.
 
 
Le Maroc est caractérisé par l'incroyable diversité de ses paysages. L'explication à cela est, à l'instar de ce que l'on peut observer en Algérie également, la présence de la chaîne de l'Atlas qui joue un rôle de barrière et de filtre climatique. Le Maroc compte deux massifs montagneux : l'Atlas, subdivisé en Moyen-Atlas au nord, Haut-Atlas au centre et Anti-Atlas au sud, et le Rif, massif montagneux faisant partie du système des Cordillères Bétiques et situé face à la Méditerranée. Le point culminant du Maroc (et d'Afrique du Nord) est le Jbel Toubkal qui culmine à 4 167 m. Quant au Rif, il cumine à 2 450 m avec le Djebel Tidirhine. Entre l'Océan Atlantique et l'Atlas, une constellation de plaines à la fertilité relativement élevée constitue ce que l'on désigne communément sous le nom de "Maroc utile". Les plaines marocaines sont de deux types : les plaines littorales d'une part, et les plaines intérieures d'autre part. Les plaines littorales sont le Gharb (région de Rabat), la Chaouïa (région de Casablanca), la Doukkala (El Jadida et Safi) et le Souss (hybride). Les plaines intérieures quant à elles profitent des barrières climatiques que constiuent l'Atlas et le Rif et qui régulent quelque peu la pluviosité. Ces plaines sont au nombre de trois : le Haouz (région de Marrakech), la Tadla (région de Béni Mellal) et le Saïss (région de Meknès et de Fès) se prolongeant via la trouée de Taza jusqu'à la région d'Oujda.
 
Au sud et à l'est de la chaîne de l'Atlas, l'omniprésence du désert et la pauvreté de la terre ne permettent qu'une occupation humaine clairsemeée. A l'est, la population s'organise plus volontiers autours d'oueds (cours d'eau partiellement et périodiquement asséchés) comme le Drâa et le Ziz tandis qu'au sud, les oasis sont véritablement de type sahariennes (Guelmim, Smara ...).
 
 
Frontières terrestres
 
 
À l’est et au sud-est, le Maroc est limitrophe de l’Algérie. Au nord, le Maroc est limitrophe des enclaves espagnoles de Ceuta et de Melilla – villes réclamées par le Maroc.
 
 
Le tracé des frontières avec les pays et territoires limitrophes est de[10] :
 
 
    * 1 559 km avec l’Algérie (tracé reconnu par la convention de 1972 entre le Maroc et l'Algérie[11])
 
    * 16 km avec l’Espagne : enclave de Ceuta (6,3 km) et enclave de Melilla (9,6 km) ;
 
    * 443 km avec le territoire du Sahara occidental.
 
 
Climat
 
Icône de détail Article détaillé : Climat du maroc.
 
 
L'Environnement
 
Icône de détail Article détaillé : liste des écorégions du Maroc.
 
 
Géographie humaine
 
 
Subdivisions
 
Icône de détail Article détaillé : Subdivisions du Maroc.
 
Carte des régions du Maroc
 
 
Le Maroc compte seize régions ayant chacune à sa tête un wali, ainsi qu’un Conseil régional, représentatif des « forces vives » de la région. Ces régions ont le statut de collectivité locale[12].
 
 
L’article 101 de la Constitution indique : « Elles [Les collectivités locales] élisent des assemblées chargées de gérer démocratiquement leurs affaires dans les conditions déterminées par la loi. Les gouverneurs exécutent les délibérations des assemblées provinciales, préfectorales et régionales dans les conditions déterminées par la loi. »
 
 
Les numéros de la liste ordonnée sont ceux figurant sur la carte ci-contre ; sont indiquées également entre parenthèses les codes ISO 3166-2 correspondants (toujours à deux chiffres) :
 
 
  1. Chaouia-Ouardigha (09) ;
 
  2. Doukhala-Abda (10) ;
 
  3. Fès-Boulemane (05) ;
 
  4. Gharb-Chrarda-Beni Hssen (02) ;
 
  5. Grand Casablanca (08) ;
 
  6. Guelmim-Es Smara (14) (inclut une partie du Sahara occidental, la province d’Es Smara) ;
 
  7. Laâyoune-Boujdour-Sakia el Hamra (15) (inclut une partie du Sahara occidental) ;
 
  8. Marrakech-Tensift-Al Haouz (11) ;
 
  9. Meknès-Tafilalet (06) ;
 
  10. L'Oriental (04) ;
 
  11. Oued Ed-Dahab-Lagouira (16) (situé au Sahara occidental) ;
 
  12. Rabat-Salé-Zemmour-Zaër (07) ;
 
  13. Sous-Massa-Drâa (13) ;
 
  14. Tadla-Azilal (12) ;
 
  15. Tanger-Tétouan (01) ;
 
  16. Taza-Al Hoceima-Taounate (03).
 
 
Villes principales
 
Icône de détail Article détaillé : Liste de villes du Maroc.
 
 
La capitale administrative et politique du Maroc est Rabat. La capitale économique du pays est Casablanca.
 
casablanca
 
casablanca
 
Liste des villes ayant plus de 60 000 habitants[13] Ville Divers Population
 
Casablanca (Dar el-Beida)
 
 
    * Capitale Economique
 
    * 1e métropole du Maroc et du maghreb
 
    * Chef-lieu du Grand Casablanca
 
 
3 397 054
 
Rabat
 
 
    * Capitale du royaume
 
    * Chef-lieu du Rabat-Salé-Zemmour-Zaër
 
    * Ville impériale
 
 
1 721 760
 
Fès
 
 
    * Chef-lieu du Fès-Boulemane
 
    * Capitale spirituelle
 
    * Ville impériale
 
 
1 001 798
 
Marrakech
 
 
    * Chef-lieu du Marrakech-Tensift-Al Haouz
 
    * Ville impériale
 
    * 1e ville touristique du royaume
 
 
872 015
 
Tanger
 
 
    * Chef-lieu du Tanger-Tétouan
 
    * 2e ville économique
 
 
730 849
 
Meknès
 
 
    * Chef-lieu du Meknès-Tafilalet
 
    * Ville Impérial
 
    * Le Petit Paris
 
    * Le Versailles de Maroc
 
    * Capitale de l'agriculture
 
 
576 152
 
Agadir
 
 
    * Chef-lieu du Souss-Massa-Drâa
 
    * 2e ville touristique
 
 
542 130
 
Oujda
 
 
    * Chef-lieu du Oriental
 
    * Capitale du Rai
 
 
414 053
 
Kenitra
 
 
    * Chef-lieu du Gharb-Chrarda-Beni Hssen
 
    * Base aérienne américaine
 
 
381 543
 
Tetouan
 
 
    * Capitale d'été
 
 
337 773
 
Safi
 
 
    * Chef-lieu du Doukhala-Abda
 
    * Important port d'exporation de sardines
 
 
294 856
 
Mohammedia 196 815
 
Laâyoune
 
 
    * Laâyoune-Boujdour-Sakia el Hamra
 
    * Capitale du Sahara occidental
 
 
190 148
 
Beni Mellal 172 691
 
Khouribga
 
 
    * Capitale de Phosphate
 
 
170 082
 
El Jadida 153 863
 
Taza
 
 
    * Chef-lieu Taza-Al Hoceima-Taounate
 
    * Corridor de Taza reliant l'est à l'ouest marocain, entre l'Atlas et le Rif
 
 
146 210
 
Nador
 
 
    * 2e centre bancaire
 
 
135 508
 
Settat
 
 
    * Chef-lieu Chaouia-Ouardigha
 
 
124 188
 
Larache 113 142
 
Ksar el-Kébir 111 439
 
Khémisset 110 751
 
Guelmim
 
 
    * Chef-lieu Guelmim-Es Smara
 
 
103 149
 
Berrechid 102 767
 
Essaouira 72 911
 
Dakhla
 
 
    * Chef-lieu Oued Ed-Dahab-Lagouira (Sahara occidental)
 
 
72 832
 
Ouarzazate 58 481
 
 
Villes du Sahara occidental (provinces du Sud)[14]:
 
 
    * Laâyoune : 190 148 habitants ;
 
    * Dakhla : 72 832 habitants ;
 
    * Boujdour : 42 878 habitants ;
 
    * Smara : 43 561 habitants.
 
 
Économie
 
Icône de détail Articles détaillés : Économie du Maroc et Liste d'entreprises marocaines.
 
 
Selon la Banque africaine de développement, le PIB du Maroc représente 7,5 % de celui du continent (2001). Ce pays est la cinquième puissance économique d’Afrique. Le taux de croissance du Maroc en 2006 est de 8,1 % : il est le plus fort des pays du Maghreb. toutefois celui de 2007 a connu une croissance moins forte 3,2 ( 5,1 % sans Agriculture), cette baisse revient essentiellement a une année de sècheresse qui a frappé le pays.
 
Indicateur En 2006 En 2007 En 2008
 
Produit intérieur brut en milliards de dollars US 65,4 72,7 79,7
 
Croissance du PIB (prix constants) 7,3 % 2,5 % 5,9%
 
PIB par habitant en dollars US 2149 2368 2569
 
Taux d'inflation 3 % 2 % 2 %
 
Sources : BMCE BANQUE[15]
 
 
Il fait partie des pays dit émergents au même titre que des pays comme l'Inde, la Chine, la Turquie, la Tunisie, l'Afrique du Sud, le Brésil,ou la Pologne.[16].
 
 
Chômage
 
 
Le chômage marocain a connu une baisse très importante de 13,9 pour cent en 1999 à 9,8 pour cent en 2007 et à 9,6 pour cent au premier trimestre 2008 , et c'est dû à un plan dynamique du gouvernement marocain qui a peut être trouver la forme pour lutter contre le chômage.[17]
 
 
Le Chanvre
 
 
Le chanvre consommé en Europe provient principalement de la région du Rif, une région montagneuse située dans le nord du Maroc, aux portes de l'Europe.
 
 
D'un point de vue économique, le cannabis est la seconde ressource nationale du Maroc après les transferts des émigrés (principalement depuis la France)[18]. Le Maroc est ainsi le premier producteur mondial de haschich.
 
 
Le chanvre serait cultivé dans le Rif depuis le VIIe siècle, soit depuis plus d'un millénaire[19]. Il a vraisemblablement été apporté par les arabes lors de l'islamisation de la région.
 
 
Le haschich marocain est appelé le kif.
 
 
Tourisme
 
La Ménara de Marrakech
 
La Ménara de Marrakech
 
 
Le Maroc a accueilli en 2007 un total de 7,45 millions de touristes, en hausse de 13 pour cent par rapport à l’année précédente, générant quelque 59 milliards de dirhams de recettes (+12 pc), selon le ministère du tourisme marocain qui a publier comme dessus , des statistiques et des chiffres officielles pour l'année 2007[20] :
 
 
Les principaux indicateurs touristiques en 2007:
 
 
    * Arrivées aux postes frontières : 7.407.617 de touristes
 
    * Nuitées dans les établissements classés  : 16.893.803 nuitées
 
    * Capacité d'hébergement (en lits) : 143.221 lits
 
    * Taux d'occupation des chambres : 48 pour cent
 
    * Recettes voyages (en dollars US) : 8,16 Milliards $
 
 
La ville de Marrakech est la première ville touristique du Maroc. En 2007, la ville possédait une capacité d’hébergement équivalente à 39 550 lits devant Agadir avec 27 904 lits
 
 
Et voici la capacité d'hébergement classée (en terme de lits)en 2007:[21]
 
 
    * Marrakech  : 39550 lits
 
    * Agadir  : 27904 lits
 
    * Casablanca : 12656 lits
 
    * Tanger  : 7371 lits
 
    * Fès  : 6802 lits
 
    * Ouarzazate : 6716 lits
 
    * Rabat  : 4812 lits
 
    * Tétouan  : 3821 lits
 
    * Meknès  : 2936 lits
 
    * Essaouira  : 2618 lits
 
    * Autres  : 28035 lits
 
    * Total  : 143221 lits
 
 
 
    * Villes impériales du Maroc
 
    * Riad du Maroc
 
    * Artisanat marocain
 
    * Liste des autoroutes du Maroc
 
    * Les projets autoroutiers
 
 
Transport
 
Icône de détail Article détaillé : Transport au Maroc.
 
 
Opérateurs de télécommunications
 
 
    * IAM
 
    * Meditel
 
    * Wana
 
 
Les chiffres du secteur en 2007 :
 
 
    * Téléphonie mobile : 19 187 933 abonnés (pénétration : 62.9 %) ;
 
    * Téléphonie fixe : 2 266 325 abonnés (pénétration : 7.43 %) ;
 
    * Internet : 490 087 abonnés ;
 
    * Télévision numérique par ADSL : 1003 abonnés.
 
 
Médias
 
Icône de détail Article détaillé : Média au Maroc.
 
 
En terme de liberté de la presse, le Maroc est classé 97e (en 2006) selon le classement effectué chaque année par Reporters sans frontières.
 
 
Privés
 
 
La seule chaîne télévisée privée marocaine est Médi 1 Sat. Créée le 1er décembre 2006, elle se veut surtout chaîne d’information.
 
 
Cependant, il existe un bon nombre de stations de radio privées marocaines :
 
 
    * Hit Radio
 
    * Casa FM
 
    * Médi 1
 
    * Cap Radio
 
    * Radio Plus Agadir
 
    * Chada FM
 
    * Radio Atlantic
 
    * Rabat Chaîne Inter
 
    * Radio Sawa
 
    * Aswat
 
    * Radio 2M
 
 
Chaînes privées :
 
 
    * Médi 1 Sat
 
 
Publics
 
 
La plus ancienne chaîne de télévision marocaine est RTM (pour Radiodiffusion télévision marocaine) créée le 3 mars 1962. Elle a été renommée Al Aoula le 28 avril 2007.
 
 
La Société nationale de radiodiffusion et de télévision détient la majorité des chaînes télévisées marocaines et une partie des stations de radios. Son capital est détenu à 100 % par l’État marocain.
 
 
 
SNRT
 
Télévision
 
Al Aoula • 2M • 2M+ • Arryadia • Arryadia 2 • Arrabiâ • Al Maghribiya • Assadissa • Aflam Assabiâa
 
Radio
 
Radio Marocaine • Rabat Chaîne Inter • Radio 2M • 2M Musique • Chaîne Assadissa
 
Régionales
 
Télévision : Laayoune TV
 
 
Radio : Radio Plus Agadir • Radio Tanger • Casa FM
 
 
 
Démographie
 
Icône de détail Article détaillé : Démographie du Maroc.
 
 
La plupart des Marocains sont Amazigh et musulmans sunnites de rite malékite. De récentes études montrent cependant que dans leur majorité les Marocains sont de souche amazigh[22], aujourd’hui les berbérophones sont estimés à environ 75 %[23] de la population. Les premières conquêtes musulmanes au Maroc datent du VIIe siècle mais l’installation de tribus arabes se fit surtout à partir du Xe siècle.
 
 
La comparaison de l’apport démographique arabe et des populations berbères, déjà présentes, laisse penser que ce phénomène fut principalement linguisto-culturel avec l’arabisation et l’islamisation[24]. Ceci explique la majorité arabophone du pays. De plus, un second apport de populations arabophones se fit au XVe siècle avec l’expulsion des morisques d’Espagne appelée la limpieza del sangre, ce qui amplifia le processus d’arabisation.
 
 
Enfin la traite des Noirs, commencé au VIIIe siècle, ne s’acheva qu’avec la colonisation au XXe siècle et contribua de manière non négligeable au métissage de la population. Après la création de l’État d’Israël, la minorité juive du Maroc a quitté le pays. Aujourd’hui il reste environ 3 000 juifs au Maroc[25].
 
 
La plupart des étrangers vivant au Maroc sont des Français et des Espagnols, beaucoup sont des professeurs ou des techniciens. De plus en plus de retraités européens viennent vivre au Maroc, en particulier à Marrakech.
 
 
La langue officielle du Maroc est l’arabe littéral. Le dialecte arabe du Maroc est le darija. Environ 40 %[23] de la population parle le berbère. La majorité des Marocains vit dans les villes. Au Maroc, le berbère compte trois dialectes, le rifain au nord, le tachelhit au sud et le tamazight au centre du pays[26]. La langue française reste la langue non-officielle du pays, mais est très importante, puisque 60 % la parlent couramment[citation nécessaire], et elle est toujours enseignée dans les écoles primaires, collèges et lycées dans toutes les universités, et dans les écoles supérieures. Dans le nord et le sud du pays du fait de la présence espagnole, en grande majorité domine l’espagnol[citation nécessaire], soit à peu près 4 millions d'hispanophones[citation nécessaire]. Le nombre d'anglophones au Maroc est encore faible aujourd’hui, mais l’apprentissage de l’anglais est de plus en plus privilégié par les jeunes marocains. On estime à 3 % le taux de marocains anglophones[citation nécessaire]. D’autant plus que l’anglais est présent dans le système éducatif marocain en plus de l’italien et de l’allemand.
 
 
L’école est obligatoire au Maroc pour les enfants de moins de quinze ans. Grâce aux efforts de l’État, beaucoup de montagnards et de campagnards vont à l’école. Le taux d’analphabétisation dans le pays est de 37 %. Il existe quatorze universités publiques au Maroc comprenant 230 000 étudiants et une université privée Alakhawayn. Le Maroc compte aussi un grand nombre de grandes écoles tels que l’ISCAE, l’école Hassania, l’école Mohammedia, les ENCG (établies à Agadir, Casablanca, Marrakech, Settat, Tanger...)
 
Évolution de la démographie entre 1961 et 2003 (chiffre de la FAO, 2005). Populations données en milliers d’habitants.
 
Évolution de la démographie entre 1961 et 2003 (chiffre de la FAO, 2005). Populations données en milliers d’habitants.
 
 
Quelques statistiques sur la démographie du Maroc :
 
 
    * population : 30 957 175 habitants[27] :
 
          o population citadine : 16 463 634 soit 55,1 % de la population totale,
 
          o population rurale : 13 428 074 ruraux ;
 
    * densité : 47,51 hab./km² ;
 
    * espérance de vie moyenne : 71,22 ans (en 2007)[28]
 
    * espérance de vie des hommes : 68,88 ans (en 2007) ;
 
    * espérance de vie des femmes : 73,67 ans (en 2007) ;
 
    * taux de croissance de la population : 1,528 % (en 2007) ;
 
    * taux de natalité : 21,64 ‰ (en 2007)[29] ;
 
    * taux de mortalité : 5,54 ‰ (en 2007) ;
 
    * taux de mortalité infantile : 38,85 ‰ (en 2007) ;
 
    * taux de fécondité : 2,62 enfants/femme en (2007) ;
 
    * taux de migration : - 0,82 ‰ (en 2007).
 
 
Immigration
 
 
En raison de sa forte proximité de l’Europe, et de la présence au nord du Maroc des enclaves espagnoles de Ceuta et Melilla, le Maroc est souvent victime de l’immigration clandestine avec des milliers de clandestins en transit ou en partance pour l'Europe.
 
 
En 2005, selon les autorités marocaines, le démantèlement de plus de 380 réseaux mafieux spécialisés dans l’immigration clandestine a permis l’arrestation de 28 580 candidats à cette immigration illégale (dont 7 440 marocains et 21 140 extra-nationaux, originaires pour la plupart de pays subsahariens)<;ref name="Franche Comté"> Comme indiqué ici </ref>.
 
 
Médecins sans frontières, l’organisation non gouvernementale travaillant sur le terrain, dénonce, elle, le fait que les migrants en transit sur le territoire marocain soient malmenés ; ces migrants sont en effet arrêtés et jugés arbitrairement, sans avocat pour leur défense, sans interprète de la langue arabe, langue que souvent ils ne comprennent pas[30].
 
 
En marge de ces phénomènes, il existe au Maroc une importante communauté algérienne issue notamment des vagues d'exil datant de la période coloniale (ces vagues concernent aussi la Tunisie). D'autre part, le Maroc accueillait en 2007 une communauté d'expatriés Français de l'ordre de 42 644 individus[31]. Enfin, les divers protocoles d'accords culturels signés avec de nombreux pays africains et portant notamment sur l'octroi de bourses d'étude ont permis au Maroc d'accueillir en 2007 une communauté de 7500 étudiants subsahariens (chiffre représentant 70% de l'ensemble de la communauté estudiantine étrangère)[32].
 
 
Culture
 
Signalisation bilingue à Nador, en tifinagh, apparue le 29 avril 2003 et disparue durant la nuit.[réf. souhaitée]
 
Signalisation bilingue à Nador, en tifinagh, apparue le 29 avril 2003 et disparue durant la nuit.[réf. souhaitée]
 
Icône de détail Articles détaillés : Culture du Maroc, Fêtes et jours fériés au Maroc et Proverbes marocains.
 
 
Gastronomie
 
Icône de détail Article détaillé : Cuisine marocaine.
 
 
Le couscous et le tajine sont deux plats très répandus dans la cuisine marocaine ou orientale et sont considérés comme des plats traditionnels de cette région. Ils sont préparés à base de viande de mouton ou poisson et de légumes variés. Durant les fêtes, on mange des plats typiquement marocains : les pastillas (prononcé bastela).
 
 
Musique
 
Icône de détail Article détaillé : Musique marocaine.
 
 
La musique au Maroc est très diversifiée et se compose de quatre grands groupes ou familles de musique : la musique berbère (amazigh), la musique africaine, la musique internationale, la musique hassanie des régions du sud et la musique Arabe.
 
 
Chaque groupe est lui-même constitué de sous-groupes. Ainsi la musique arabe au Maroc est-elle constituée de musique arabe moderne influencée par la musique arabe contemporaine du reste du monde arabe (Égypte, Liban, Syrie, etc.), la musique arabe du terroir (populaire) propre à chaque région du Maroc, généralement chantée en arabe dialectal de chaque région, la musique « classique » arabo-andalouse, elle-même composée de sous-groupes de Fès, Rabat, Tétouan, Oujda (gharnati) etc. et la musique Allaoui Raï de la région d’Oujda.
 
 
La musique amazigh (berbère) est, elle aussi, divisée en sous-groupes, généralement suivant les diverses régions et parlés : amazigh, tachelhite, tarifite, etc. Cette musique est aussi divisée en « moderne » et « traditionnelle ».
 
 
La musique afro-marocaine, connue sous le nom de Gnaoua est propre à la région de Marrakech, Essaouira ainsi que le sud du Maroc, les paroles sont soit en arabe, en amazigh ou en un mélange afro-arabe.
 
 
Enfin il existe une nouvelle génération de jeunes, qui crée une musique qui synthétise l’esprit marocain aux influences venues du monde entier (blues, rock, metal, reggae, rap marocain, etc.). Un des évènements les plus importants de cette scène « underground », est le Boulevard des Jeunes Musiciens qui a lieu tous les ans à Casablanca et qui rallie la jeunesse marocaine dans un même événement culturel.
 
 
Littérature
 
Icône de détail Article détaillé : Littérature marocaine.
 
 
Religion
 
Icône de détail Article détaillé : Religion au Maroc.
 
 
La religion la plus représentée est l’islam, qui regroupe 99,7 % des croyants. Le judaïsme et le christianisme (ce dernier reste principalement constitué par les européens vivant au Maroc) arrivent derrière avec respectivement 0,2 % et 0,1 %. Le Maroc est aussi le pays arabe ayant le plus d'israélites, on comptait environ 250 000 juifs, aujourd'hui environ 600 000 de juifs d'origine et de souche marocaine vivent en Israël.
 
 
Sports
 
Hicham Arazi
 
Hicham Arazi
 
Icône de détail Article détaillé : Sport au Maroc.
 
 
Le Maroc s’illustre dans de nombreux sports au niveau continental et mondial et constitue la locomotive du développement du sport du continent africain et du monde arabe. À titre d’exemple, l’augmentation à cinq du nombre de pays africains à représenter l’Afrique au mondial du football grâce aux bonnes prestations que le Maroc a réalisées ces 3 dernières décennies dans le football et également dans d'autres compétitions internationales telles que l’athlétisme, la motomarine, le taekwondo, la boxe thaïe, etc. Voici quelques sportifs et équipes ayant marqué le sport marocain :
 
 
    * L’athlétisme :
 
 
    *
 
          o Hicham El Guerrouj est double médaillé d’or des derniers jeux Olympiques de 2004 sur 1 500 m et 5 000 m et détenteur du record du monde du 1 500 m en 3'26"00.
 
          o Said Aouita a réussi à battre les records du monde du 1 500 m et du 5 000 m en 1985. Il détient encore le record olympique sur 5 000 m en 12'58"39.
 
          o Nawal El Moutawakel, la première femme arabe et africaine à se hisser à ce niveau de compétition et par la même occasion casser tous les tabous dans les pays émergents.
 
          o Khalid Skah, Nezha Bidouane, Hasna Benhassi et Jaouad Gharib se sont aussi illustrés dans des courses de fond ou de demi-fond.
 
 
    * Le football, le sport national par excellence :
 
          o La sélection nationale s’est qualifiée pour les coupes du monde de football de 1970, de 1986 et s’est qualifiée aux huitièmes de finales et devient le premier pays arabe et africain à atteindre ce stade de compétition, puis 1994 et enfin celle de 1998. Elle a gagné la Coupe d'Afrique des nations de football 1976 en tant que premier pays maghrébin et a fini finaliste de l’édition de 2004. En 2007, Henri Michel revient au poste d'entraineur des Lions de l'Atlas après une période d'incertitude avec, néanmoins, la qualification pour la Coupe d'Afrique des Nations 2008.
 
          o L’équipe de football juniors a été classée 4e au dernier mondial organisé aux Pays-Bas
 
          o L’équipe olympique de football s'est qualifiée plus de six fois aux jeux olympiques
 
          o Le Raja de Casablanca qui a été le premier club arabe et africain à se qualifier à la coupe du monde des clubs, le Wydad de Casablanca, les FAR de Rabat et le KACM de Marrakech ont gagné à plusieurs reprises des compétitions continentales et régionales tels que la Ligue des Champions de la CAF et arabes, la Coupe de la CAF (anciennement Coupe d'Afrique des vainqueurs de coupe), la Supercoupe d'Afrique, la Coupe afro-asiatique de football (abandonnée après la création du Coupe du monde des clubs)
 
 
    * Le tennis :
 
          o Younès El Aynaoui est quart de finaliste de l’Open d'Australie en 2000 et 2003 puis à l’US Open en 2002, 2003. Son meilleur classement est de 14 e mondial
 
          o Hicham Arazi a été classé 22e meilleur joueur mondial le 5 novembre 2001 tandis que Karim Alami a été 25e le 15 mai 2000.
 
    * Les sports de combat  :
 
          o Mustapha Lakhsem est un des plus grands champions du monde au kickboxing et full-contact et il est 8 fois champion du monde.
 
 
Défis du Maroc du XXIe siècle
 
 
Intégrité territoriale
 
 
Les différends territoriaux entre le Maroc et deux de ses voisins, l’Algérie et l’Espagne, sont nombreux.
 
 
Le Maroc revendique et contrôle majoritairement le Sahara occidental, mais sa souveraineté sur ce territoire n'est pas reconnue internationalement. Il y est confronté à un mouvement indépendantiste sahraoui, le Front Polisario, soutenu par l’Algérie. Certains pays soutiennent la revendication du Maroc, d'autres celle du Polisario, la plupart ne prennent pas parti, en l'occurence, l'ONU ainsi que la majorité des pays approuve l'intiative du Maroc en ce qui concerne le plan d'autonomie pour les provinces du sud .[réf. nécessaire]
 
 
Le Maroc réclame toutes les positions espagnoles ou Plazas de soberanía sur ses côtes nord : Ceuta, Melilla, , îles Chafarinas, l’île Alborán et l'îlot Leila.[réf. nécessaire]
 
 
En plus de ces territoires, les frontières qui séparent le Maroc et l’Algérie sont sujets de litige.
 
 
Terrorisme
 
 
Le Maroc est confronté depuis plusieurs années au terrorisme, malgré une présence accrue des autorités sur le terrain de la lutte anti-terroriste : l’une des principales cellules islamistes est le Groupe islamique des combattants marocains (GICM). Les attentats du 16 mai 2003 à Casablanca ont fait 45 morts[33] et une centaine de blessés. Fin décembre 2006, deux islamistes marocains ont été condamnés à mort[33] par le tribunal anti-terroriste de Salé pour « préparation d'actes terroristes au Maroc ». En 2007, plusieurs attentats-suicides touchent Casablanca, dans un cyber-café le 11 mars à Sidi Moumen et trois autres dans le quartier El Farah le 10 avril, deux policiers ont été blessés lors de la deuxième explosion, un a succombé à ses blessures lors de son transfert à l’hôpital, l’autre a eu des blessures moins lourdes et a survécu[34].
 
 
Le samedi 14 avril 2007, un terroriste s’est fait exploser devant le Centre américain de langue, alors qu’un autre s'est fait exploser quelques secondes après à une centaine de mètres de lui. Ces explosions n’ont fait aucun mort sauf les kamikazes eux-mêmes. La police a réussi dans la journée à arrêter le chef de la cellule terroriste ainsi que son adjoint, et a pu localiser leur laboratoire où ils fabriquaient les explosifs[35].
 

Version du 26 juillet 2008 à 18:59